C'EST QUOI LE BIO ?

Une agriculture respectueuse de l’environnement...


La culture et l’élevage biologiques ont pour principe le respect de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air, de l’eau, des êtres humains et du bien-être animal.

L’usage de produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides...) et d’OGM est exclu.

Le rythme naturel des animaux est respecté, ils sont nourris avec des aliments bio et variés et ont accès au plein air et aux pâturages..... et de la qualité des aliments.

Les aliments bio sont généralement plus riches sur le plan nutritionnel*.

De plus, le Programme National Nutrition Santé 4 recommande la consommation de produits végétaux bio (fruits et légumes, produits céréaliers et légumineuses).
C’est aussi un secteur en pleine croissance, créateur d’emplois et de valeur ajoutée dans les territoires.

 

* cf. Études Bionutrinet et AFSSA. Souce Agence Bio.

LE LOGO AB OU L' EUROFEUILLE

Que ce soit avec le logo « AB » ou avec l'Eurofeuille, les produits issus de l'agriculture biologique sont facilement identifiables pour les consommateurs.

Ces deux labels certifient un niveau de qualité ainsi qu'un mode de production et de transformation respectueux de l'environnement, du bien-être animal et de la biodiversité.

Le logo européen

Le logo européen, aussi appelé « Eurofeuille », permet aux consommateurs de repérer les produits qui respectent respect du règlement relatif à la production biologique de l'Union européenne.

Ce logo est devenu obligatoire le 1er juillet 2010 sur les étiquetages des produits alimentaires préemballés dans l’Union européenne. Des logos nationaux et privés peuvent être utilisés en complément.


Un identifiant, la marque AB

La marque AB est propriété du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Utilisée à des fins de certification, elle permet, comme le logo bio européen, d’identifier des produits 100% bio ou contenant au moins 95% de produits agricoles bio dans le cas des produits transformés.

Le logo AB peut être utilisé facultativement, en complément du logo européen.

Les conditions d'usage de cette marque sont contrôlées par l'Agence bio, groupement d'intérêt public sous tutelle du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

CONTROLES ANNUELS

Les opérateurs de la filière bio à tous les stades (production, transformation, stockage et distribution) sont contrôlés au moins une fois par an par des organismes certificateurs agréés par les pouvoirs publics français qui répondent à des critères d'indépendance et d'impartialité.

Le numéro de code de cet organisme figure sur chaque produit, près du logo.

LE BIO, POURQUOI C'EST PLUS CHER ?

Le surcoût des produits bio n’est pas un effet marketing. Produire en bio coûte cher.

Qu’il s’agisse de culture ou d’élevage, la production biologique demande plus d’espace, car elle met en oeuvre des pratiques extensives.

Elle nécessite le recours à davantage de main d’oeuvre (surveillance accrue des troupeaux, des cultures, travail du sol...).

Enfin, la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et le respect des cycles naturels réduisent les rendements. Autant de contraintes qui influent sur le prix !

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

Que donne-t-on aux animaux élevés en bio ?

Les animaux sont nourris avec une alimentation bio et variée issue essentiellement de la ferme.

Pour leur santé, l’éleveur bio privilégie la prévention et le recours aux médecines douces en cas de besoin.
L’utilisation des médicaments antibiotiques est strictement encadrée par le règlement européen et très limitée.
Toutes ces conditions sont contrôlées chaque année par les organismes certificateurs.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

Qu'est ce que du miel bio ?

Le miel bio se distingue par un mode de production et des conditions d’élevage des abeilles qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Les abeilles doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. Les règles applicables à la production bio doivent être respectées pendant au moins un an avant que le miel puisse être commercialisé en bio.
  • Les ruchers ne peuvent pas se situer à proximité de sources pouvant présenter des risques pour la santé des abeilles et pour les produits.
  • Les ruches doivent être construites avec des matériaux naturels ne pouvant pas nuire aux produits apicoles ou à l’environnement.
  • Les sources de pollen et de nectar doivent être disponibles autour du rucher (dans un rayon de 3 km) et être principalement issues de cultures produites selon les règles de l’agriculture biologique, d’une flore spontanée et/ou de cultures traitées grâce à des méthodes respectueuses de l’environnement. Elles doivent être éloignées des activités industrielles à risque et des autoroutes.
  • La destruction des abeilles dans les rayons, l’utilisation de rayons qui contiennent des couvains et l’utilisation de répulsifs chimiques de synthèse sont proscrits lors de la récolte des produits.
  • Pour assurer l’hivernage, des réserves de miel et de pollen sont laissées à disposition dans les ruches après la saison de production. Le nourrissage est cependant envisageable sous certaines conditions. Il doit être constitué de miel, de sucre ou de sirop de sucre bio.
  • L’utilisation de médicaments vétérinaires est très réglementée : l’organisme certificateur ou l’autorité de contrôle doit en être informé avant que les produits puissent être commercialisés en bio.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

 

Qu'est ce que du lait Bio ?

Le lait bio se distingue par un mode de production et des conditions d’élevage des vaches qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Les vaches laitières doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. Si l’éleveur se voit obligé d’introduire des vaches non bio dans l’exploitation, elles doivent être élevées en bio pendant au moins 6 mois avant que le lait puisse être commercialisé en bio.
  • Pour prévenir le tassement du sol, le surpâturage, la pollution et l’érosion, le nombre et la densité des vaches font l’objet de limitations.
    Les pâturages doivent être utilisés aussi souvent que possible : les vaches doivent pouvoir y brouter dès que les conditions météorologiques et l’état des sols le permettent.
  • Les étables doivent être aménagées pour favoriser le bien-être animal (hygiène, aération, lumière...).
  • L’alimentation des vaches doit être bio. Les veaux doivent être nourris de préférence au lait maternel durant au moins 3 mois.
  • Les vaches ne peuvent pas être attachées ou isolées, sauf conditions exceptionnelles.
  • Pour soigner les vaches, les antibiotiques sont strictement limités et les médecines douces privilégiées.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

Qu'est ce qu' un oeuf bio ?

Un oeuf bio se distingue par un mode de production et des conditions d’élevage des poules qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

Les poules doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. Si l’éleveur se voit obligé d’introduire des poules non bio dans l’exploitation, elles doivent être élevées en bio pendant au moins 6 semaines avant que leurs oeufs puissent être commercialisés en bio.
Pour prévenir le tassement du sol, le surpâturage, la pollution et l’érosion, le nombre et la densité des poules font l’objet de limitations.
Les bâtiments doivent être organisés pour le bien-être des poules : ils ne peuvent pas accueillir plus de 3000 poules et plus de 6 poules/m² au sol.
Chaque poule doit disposer d’au moins 4 m² en plein air durant au moins un tiers de leur vie et sur un parcours défini selon les principes de l’agriculture biologique (équipements de protection, végétation, mangeoires et abreuvoirs suffisamment nombreux). Elles ne peuvent pas rester en cages.
L’alimentation des poules doit être bio et ne peut pas contenir d’acides aminés de synthèse et de facteurs de croissance.
L’utilisation de colorant de synthèse pour le jaune d’oeuf est interdite.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

Qu'est ce qu' un poulet bio ?

En application de la réglementation européenne, un poulet certifié bio :

  • est né en bio, ou, en l’absence de poussins bio disponibles, a été introduit dans un élevage bio à moins de 3 jours (dans ce cas, il doit avoir subi une durée de conversion d’au moins 10 semaines avant abattage) ;
  • a reçu une alimentation biologique ;
  • est élevé dans des conditions favorisant son bien-être et empêchant le développement de maladies : la densité maximum autorisée est fixée par la règlementation ;
  • dispose d’un accès permanent à un parcours en plein air ;
  • est soigné en priorité en faisant appel aux médecines douces (homéopathie et phytothérapie), le recours aux traitements allopathiques de synthèse et aux antibiotiques étant limité (1 traitement par animal et par an) et le délai d’attente avant commercialisation étant, dans ce cas, doublé ;
  • est abattu à 81 jours minimum, ou est issu d’une souche à croissance lente.

    Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/

Les plats préparés bio contiennent-ils des additifs et des arômes ?

Les plats préparés et tous produits transformés bio ne contiennent pas de colorants et arômes chimiques de synthèse, ni d’exhausteurs de goût.

Le nombre d’additifs autorisés en bio est fortement restreint (une cinquantaine contre plus de 300 en conventionnel) et la plupart sont d’origine agricole ou naturelle.

Ne sont autorisés en bio que ceux dont l’usage est indispensable à la préparation ou à la conservation de certains aliments transformés.

L’enrichissement en vitamines, minéraux, antioxydants... est interdit en bio, sauf si cela est exigé par la loi, comme par exemple pour les petits pots pour bébé.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/


 

Les OGM sont- ils autorisés en Bio ?

La réglementation européenne en agriculture biologique interdit formellement l’utilisation des OGM.

Le seuil de 0,9% de présence fortuite et techniquement inévitable, fixé par la réglementation générale n’est en aucun cas une tolérance. Il s’agit d’une obligation d’étiquetage au-delà de ce seuil non spécifique à l’agriculture biologique.

Les opérateurs de la filière bio prennent toutes les mesures de précaution nécessaires et les organismes certificateurs appliquent une grille d’analyse des risques pour éviter toute contamination.

Source : Agence Bio: https://www.agencebio.org/